Avec son imposante silhouette, il est reconnaissable entre mille. Très impressionnant, le Mont Colombier impose le respect. Il est possible de faire son ascension depuis plusieurs endroits, mais aujourd’hui, je vous propose de le gravir depuis Aillon le Vieux. L’ayant fait plusieurs fois et à des périodes différentes, les photos de cet article ne sont pas toutes prises le même jour.
Petite présentation du Mont Colombier
Du haut de ses 2045m, il est l’un des quatorze sommets de plus de 2000 mètres du massif des Bauges. Avec sa silhouette facilement reconnaissable, surtout quand on arrive du côté de Chambéry, il est le plus isolé des 2000 des Bauges. En effet, la plupart des autres sommets supérieurs à 2000m sont concentrés dans le nord-ouest du parc. Il ne faut pas le confondre avec le Grand Colombier de l’Ain qui surplombe Culoz.
L’ascension depuis Aillon le Vieux
Une fois garé sur le parking de l’église d’Aillon le Vieux, il suffit de suivre les indications et c’est très bien indiqué.
Je ne vais pas développer la première partie de la randonnée qui est identique à celle de l’ascension de la Dent de Rossanaz.
Cette première partie est assez physique et ça grimpe pas mal. Une fois sur le plateau, il faudra prendre à droite en direction du Colombier et laisser le sentier vers la Dent de Rossanaz qui lui, part sur la gauche.
On commencera une première ascension qui vous mènera au pied de l’ascension finale vers le Colombier.
Attention, il y a souvent des troupeaux dans cette zone et donc la présence de patous. Il faudra donc faire preuve de vigilance. La dernière rampe vers le Colombier est assez soutenue et oscille entre chemin de crête et single serpentant sur l’arête finale.
Une fois au sommet, une vieille croix ayant bien souffert de la météo vous attendra.
Mais surtout un magnifique panorama allant du lac d’Annecy, au sommet du Mont Blanc, sans oublier le reste des Bauges et Belledonne.
Le jour de notre ascension, il y avait énormément de vent et avec Marjo, nous avions choisi de redescendre un peu pour pique-niquer à l’abri. La météo n’invitait pas à une longue contemplation depuis le sommet.
Le Colombier est-il accessible par tout le monde ?
L’ascension est longue et physique. La grimpette dure quasiment tout le long, sans trop d’endroits pour pouvoir se poser un peu. Je dirai donc qu’il faut être un minimum entraîné pour se lancer dans l’ascension. Même s’il n’y a rien de trop vertigineux, l’ascension finale peut être délicate pour les personnes sensibles au vertige. Selon moi, oui, la plupart des gens peuvent faire le Colombier, mais avec un minimum d’entraînement. Je l’ai fait plusieurs fois dont la dernière en automne. Les paysages sont vraiment magnifiques et on ne souffre pas ainsi des grosses chaleurs estivales.
Conclusion
Le Colombier est un des grands classiques des Bauges. C’est vrai qu’il est impressionnant mais il n’est pour autant pas insurmontable. Une prochaine fois, j’essayerai de le gravir par un autre versant. Si vous avez des jambes de feu, il est possible de faire le combo avec la Dent de Rossanaz. C’est ce que j’avais fait la première fois, en solo avec Québec.