La Galoppe ou Pointe de la Galoppaz est un des sommets emblématiques autour de Chambéry. J’y suis déjà monté au printemps, en été et à l’automne. J’y ai vu des levers, des couchers de soleil, j’ai bivouaqué là-haut, etc. Mais jamais je n’y étais monté en hiver… Il fallait donc y remédier. C’est donc par une belle matinée d’hiver, avec une neige tombée 2 jours avant que je me suis décidé à grimper là-haut.
Un départ aux aurores
Au départ, j’avais un objectif secret, voir le lever de soleil au sommet de la Galoppe. Couvre feu oblige, je ne pouvais partir de la maison avant 6 heures et je savais donc que cet objectif serait dur à atteindre… Qu’à cela ne tienne, la météo s’annonçait parfaite et je savais donc que j’en prendrai plein les yeux !! J’ai, comme très souvent, choisi de partir du Fornet, juste en dessous du Col des Prés.
De l’autre côté, par Puygros, la montée est plus raide, j’ai donc joué un peu la facilité… Une facilité toute relative compte tenue de la neige tombée. J’ai donc fait toute la montée, dans la forêt à la lampe frontale et c’était plutôt agréable. Ce n’est qu’en arrivant aux Chalets de la Buffaz que le ciel commençait sont magnifique spectacle coloré.
Un passage un peu délicat, mais avec le lever de soleil en prime
Jusqu’aux chalets et même jusqu’au Col de la Buffaz, on va dire que c’était relativement facile d’évoluer. Une seule trace possible, de nombreux passages la veille, ça allait.
En revanche, la montée juste au-dessus du col et menant au plateau avant l’ascension finale s’est révélée un peu plus délicate. Là, les traces partaient dans tous les sens !! J’ai planté mon bâton dans la neige et la hauteur de poudreuse devait avoisiner le 1,20m.
Du coup, malgré mes super raquettes (voir plus loin), l’ascension fut assez sportive. Mais vite récompensée par le soleil qui pointait ses premiers rayons derrière le Massif de Belledonne. C’était magnifique. Et c’est donc plein d’énergie positive que j’ai poursuivi mon ascension vers la Galoppe.
L’ascension finale vers la Galoppe
Une fois sur ce plateau, l’ascension finale de la Galoppe s’offrait à moi.
Même si elle ne culmine « qu’à » 1681m, j’avais l’impression de me retrouver au pied d’un sommet beaucoup plus élevé. C’est donc avec la musique du film Everest en tête, que j’ai terminé l’ascension.
C’était à nouveau plus facile car les traces se rejoignaient et la neige était plus dense. Même l’étroite arrête finale ne posait pas de problèmes. Une fois là-haut, quel spectacle !! D’un côté Chambéry qui s’éveille et le Granier à ses portes. De l’autre, le Massif des Bauges s’offrant à moi… C’était splendide !!!
La Galoppe en hiver, à la portée de tous ?
Comme à chaque fois pour les sortie hivernales, je dirais que cela dépend des conditions météos et d’enneigement. Mais ce jour-là, non, assurément, cette rando raquettes n’était pas à la portée de tout le monde. L’ascension fut très physique et assez sportive par moments !! Il ne faut pas venir là pour une rando raquettes d’initiation !! Je vous conseille notamment de bien vérifier les conditions auprès de la station des Aillons, avant de vous lancer.
Quel matériel ai-je utilisé ?
Depuis le début de la saison hivernale, j’utilise les EVVO Snowshoes, véritable révolution dans le monde de la rando raquettes. Quel plaisir de les avoir au cours de cette randonnée. Malgré l’épaisseur de neige, elles ont fait le job en montée et se sont avérées très ludiques dans la descente en forêt où on pouvait même parler de glisse. Retrouvez le test complet dans cet article et bénéficiez de -10 % avec le code de réduction « dcvlalpes ».
Conclusion
Voilà, je pourrais dire maintenant que la Galoppe n’a presque plus de secrets pour moi. Testée et approuvée de jour et de nuit, pendant les 4 saisons, j’adore cette montagne !! Et je dois dire que niveau visuel et sensationnel, à chaque fois, elle me le rend bien !! 😉
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