Réveil de folie sur les pentes du Kili
Shira Camp, mercredi 15 janvier, je suis réveillé vers 6h. Je sors de la tente et là, quel spectacle !! Le ciel commence à revêtir ses couleurs matinales. Le soleil va se lever derrière le Kili et ce dernier commence aussi à s’éclaircir. Je vous fais une petite parenthèse températures nocturnes. J’ai un sac de couchage avec température de confort à -20°. J’avais en plus un drap de couchage thermique et je dormais habillé. Et bien je dois vous dire qu’il n’en fallait pas moins. 😉

Le café chaud et la bassine d’eau chaude sont les bienvenus. Face à nous, le Mont Méru commence à s’illuminer et le ciel ressemble à une véritable palette de peintre. J’ai dû prendre une quinzaine de photos juste pour immortaliser ce moment.



Mes affaires sont rangées, nous allons prendre le petit dej et après il est temps de partir car une grosse journée s’annonce !!!
Acclimatation à Lava Tower
Notre troisième étape sera découpée en deux parties. Aujourd’hui, on ne prend pas le chemin le plus direct pour rejoindre notre prochain camp de base. En effet, on va monter à Lava Tower, 4600 m, pour s’acclimater à l’altitude. Première partie de la journée, 7 km de rando, 850 m de D+ et environ 4h de marche.

Changement de décor aujourd’hui. Plus de forêt, nous sommes dans le désert alpin. Tout le long de la montée, le Kilimandjaro nous fait face.





Une fois encore, je suis surpris de voir à quelle vitesse nos porteurs nous dépassent !! Et toujours avec un sourire et un mot sympa à notre égard.



Yassin, notre super guide East African Voyage, nous raconte des tas de choses sur la roche, la végétation, la montagne. J’adore car on apprend des tas de choses. Avec tout ça, je trouve que l’ascension se fait plutôt vite, même si nous adoptons toujours notre rythme « Polé Polé« .

Malgré un rythme lent et un peu d’essoufflement, je suis surpris de voir que nous ne sommes plus très loin du premier objectif de la journée. D’après Yassin, cette journée est une journée « test » car il va voir comment nous réagissons face à l’altitude.

Arrivée à Lava Tower
4600 m. Ça fait bizarre de se dire que je me trouve quasiment à l’altitude du Mont Blanc. Même si Lava Tower n’est pas un camp de base, il y a le fameux panneau alors nous prenons nos fameuses photos. 😉


Bien évidemment, la tente des toilettes et notre « tente cantine » sont déjà installées !! Je ne peux m’empêcher d’halluciner de voir à quelle vitesses ils font ça !! Et là, je tombe encore sur les fesses, car devinez quoi ? Au menu du jour, nous avons des frites !! Des frites à 4600 m d’altitude, qui dit mieux ?!



« Pas le temps de niaiser » comme disent mes amis québécois !! En effet, il faut déjà songer à redescendre à Baranco Camp, notre camp de base du jour. Même si une petite sieste digestive n’aurait pas été de trop. Visiblement, vu ce que nous avons laissé dans nos assiettes, nous sommes plutôt bien acclimatés à l’altitude. 😉

Descente sur Baranco Camp
Comme tout s’est bien passé niveau acclimatation, on est reparti pour la seconde partie de notre journée de marche. 3 km de rando, 2h de rando et 700 m de D-. C’est la première fois que nous n’allons faire que de la descente, histoire de tester cuisses et mollets. J’ai adoré cette portion de descente car il n’y avait quasiment que nous sur le sentier et les décors étaient vraiment dépaysants.



Nous croisons dans cette descente une espèce végétale qui ne pousse quasiment qu’ici, les Séneçons géants. Je vais vous faire la minute végétation. 😉 Ces plantes peuvent vivre plusieurs centaines d’années. Leur particularité est que leurs feuilles mortes ne tombent jamais. Elles recouvrent le tronc le protégeant ainsi des agressions climatiques.



On aperçoit notre camp en contre bas. Baby Yassin est toujours très en forme et on a le droit à quelques un de ces tubes incontournables.

Arrivée à Baranco Camp
C’est dans le brouillard que nous arrivons à Baranco Camp. Photo, signature du registre, on continue avec nos petits rituels.

Bien évidemment notre campement est déjà installé. J’installe mes affaires et ensuite je me mets en quête de trouver un peu de réseau pour partager mes aventures du jour. Pour trouver du réseau (quand il y en a), c’est pas compliqué, il suffit de repérer les attroupements de porteurs. Comme ils connaissent le coin par coeur, ils savent où il y a du réseau. Du coup, j’ai fait comme tout le monde.

Par chance, le ciel se dégagera un peu et une fois encore, le Kibo s’offre à nous. La tête dans les nuages mais toujours aussi beau.

Le mur nous fait face !
Baranco Camp est un des camps de base les plus emblématiques de tout le trek. Et pour cause… Le Baranco Wall (mur de Baranco) qui fait figure d’épouvantail se dresse devant nous. C’est LE passage le plus redouté par la plupart des participants. Je l’ai vu dans des dizaines de vidéos et c’est vrai qu’il est plutôt impressionnant. Une muraille !! J’essaie de deviner par où serpente le sentier et c’est vrai qu’il en impose ! Et demain il faudra le franchir…

On a l’impression d’y être Merci Mika😘
ça fait plaisir à entendre. La prochaine fois, je t’emmène 😉
Tu est in bon raconteur mon ami ….tu me replonge dans l’aventure….surtout avec ton oeil de photographe magique. Xx
Hâte que tu revives tous ces beaux moments
Merci de nous faire vivre cette belle aventure. Tu es non seulement un excellent photographe, un sportif hors pair ……un vrai grand reporter .
Merci, c’est très gentil de ta part